C’est quoi le synopsis de Killers of the Flower Moon ?
Le film retrace les Meurtres des Amérindiens Osage au début du XXe siècle, en se basant sur le livre éponyme. On suit Ernest Burkhart (incarné par Leonardo DiCaprio) qui rejoint son oncle William Hale (joué par Robert De Niro) à Fairfax, en Oklahoma. Ernest tombe amoureux d’une riche amérindienne Osage, Mollie (jouée par Lily Gladstone). William conseille Ernest pour l’aider à devenir le seul héritier des exploitations de pétrole et de la fortune de la famille de Mollie…
Alors, c’est bien Killers of the Flower Moon ?
Scorsese est vraiment très fort. Il arrive à nous absorber pendant 3h30. Le réalisateur nous immerge aisément dans son ambiance et son environnement. Il raconte une histoire méconnue et nous captive à travers ses personnages et son récit. Leonardo DiCaprio, Lily Gladstone et Robert De Niro sont tout simplement merveilleux à l’écran. DiCaprio joue le rôle d’un demeuré manipulable et attachant. La relation qu’il crée avec Mollie semble naturelle. L’affection et la complicité qu’ils ont l’un pour l’autre sont presque sincères. De Niro est toujours autant en forme. Tous les autres acteurs accompagnent méticuleusement l’ensemble du film.
Coppola + Nolan + Tarantino = Scorsese et Killers of the Flower Moon
J’ai vu en Killers of the Flower Moon trois autres films. La narration m’a rappelé le Parrain (1972) de Coppola. C’est avant tout une histoire de famille. On suit la vie d’Ernest et de sa femme Mollie, ainsi que tous les autres membres Osage. Nous assistons à leurs moments de bonheur, de malheur et de tension. Nous voyons leurs mariages, leurs enterrements et leurs enfants grandir. Tous ces éléments me replongent au cœur d’Al Pacino qui mène une vie à la fois ordinaire et de gangster.
L’esthétique est semblable à celle d’Oppenheimer (2023) de Nolan. L’atmosphère qui en découle m’évoque Los Alamos et les séquences de procès. La photographie, le cadrage et la colorimétrie de Killers of the Flower Moon ressemblent à du Nolan. La réalisation est menée à la perfection. Scorsese sait où placer la caméra pour nous procurer l’émotion adéquate à la scène. A l’image d’Oppenheimer, on nous conte une histoire basée sur des faits réels. La proximité avec le spectateur est d’autant plus forte.
Enfin, la brutalité et la violence qui émanent de Killers of the Flower Moon s’apparente à l’œuvre de Tarantino, notamment Once Upon a Time in Hollywood (2019). Les meurtres qui se produisent sont rapides, nets et spontanés. Pas de place au doute. Quand quelqu’un se fait descendre, on n’est sûr de ne plus le revoir à l’écran. Les deux films ont aussi ce point commun de conter des assassinats qui ont marqué l’Histoire. De plus, les personnages de Leonardo DiCaprio, Ernest Burkhart et Cliff Booth, se ressemblent : Ce sont des imbéciles qui subissent les événements.
Enfin, les quatre films durent presque 3 heures ou plus.
Bilan de Killers of the Flower Moon
Scorsese a pondu un classique pour tous les amateurs de TRÈS longs métrages historiques. Si vous appréciez les films qui prennent leur temps, qui parlent de famille, et qui sont écrits soigneusement sans prétention, vous allez aimer Killers of the Flower Moon.