C’est quoi le synopsis d'Oppenheimer ?
En 1942, pour contrer les soupçons d’une arme nucléaire allemande, les États-Unis lancent le secret « Projet Manhattan » pour créer la première bombe atomique. Dirigé par J. Robert Oppenheimer, un physicien brillant surnommé « le père de la bombe atomique », le projet opère dans le laboratoire hautement confidentiel de Los Alamos, au cœur du désert du Nouveau-Mexique. L’arme révolutionnaire qu’ils développent continue à projeter son ombre sur le monde contemporain.
Alors, c’est bien Oppenheimer ?
Oui, c’est excellent. C’est du Nolan. Il se rapproche du film Imitation Game (2014) (avec le magnifique Benedict Cumberbatch) dans sa narration et ses thématiques.
Les points forts d'Oppenheimer
C’est indéniable, le film est magnifique. La photographie est parfaite. Les effets visuels sont époustouflants. Le début du film nous submerge de pyrotechnie et le clou du spectacle arrive à la deuxième heure d’Oppenheimer. On voulait de la tension et des explosions, on est servi.
Le casting est goldé. Cillian Murphy est dans la peau d’Oppenheimer. Puis, on a tout une palette d’acteurs 5 étoiles, habitués ou non au film de Nolan. Les têtes d’affiche sont Robert Downey Jr, Matt Damon, Florence Pugh et Emily Blunt. Parmi les acteurs récurrents de Nolan, on retrouve Gary Oldman, Tom Conti, David Dastmalchian (La trilogie The Dark Knight), Kenneth Branagh (Dunkerque, Tenet), Casey Affleck (Interstellar).
Et comme chaque film de Nolan, Hans Zimmer est au manette pour nous livrer une énième mas… Ah non, pas cette fois. C’est Ludwig Göransson qui s’immerge dans le petit de Nolan. C’est la seconde fois qu’il collabore musicalement avec le réalisateur ; la première fois étant sur Tenet (2020). C’est tout simplement brillant. La réflexion, la tension, les doutes, la peur : la BO d’Oppenheimer se complète à la perfection avec le film. Je vous recommande de l’écouter lors de vos actions quotidiennes pour les rendre plus trépidantes !
Le film est plutôt bien rythmé. On a droit à 3 heures de film ! Oppenheimer s’inscrit dans la même veine que Dunkerque (2017) et Imitation Game (2014). Il se scinde en 3 temporalités qui se joignent et recomposent les morceaux de puzzles manquants à l’intrigue globale. Le message d’Oppenheimer est fort et nous met en garde sur l’emploi d’armes de destruction massive.
Les points faibles d'Oppenheimer
Le dernier tier du film peut sembler compliqué à digérer. Oppenheimer aborde des thématiques très politiques. C’est clairement moins excitant que le second tier où les personnages fabriquent les bombes atomiques. Cette dernière partie s’apprécie davantage lors du second visionnage.
J’avoue ne pas vraiment avoir saisi le deus ex machina amené par Rami Malek. Déjà, si l’acteur est présent, on sait qu’il va envoyer du lourd et ne va pas faire de la figuration. Bref, ce dénouement sort un peu de nulle part (ou peut-être que j’ai juste pas compris). Lors du premier visionnage, le film semble assez long. J’ai l’étrange sentiment qu’il aurait pu faire 30 minutes de moins. Là où Dunkerque faisait 1h45 et Imitation Game 2h. Enfin, on se perd pas mal avec tous les noms ; je suis content d’avoir fait un Bac S au lycée.
Bilan d'Oppenheimer
Il faut le voir. Ces temps-ci, les bons films se font rares, profitez-en ! Nolan est toujours aussi bon dans sa réalisation, production et narration. Ça donne beaucoup d’espoir au cinéma qui souffre beaucoup des bons gros films de merde du moment. Oppenheimer n’est peut-être pas aussi surprenant qu’un Inception ou Interstellar, mais il est clair qu’il rentre dans les grands films historiques et biographiques.