Contexte
Je venais de terminer l’excellent Sekiro : Shadows Die Twice (2019) et j’étais sur la fin de Divinity : Original Sin 2 (2017). XCOM 2 me faisait de l’œil depuis un moment, surtout lorsque je me le suis procuré. Il prenait la poussière depuis 6 mois dans ma bibliothèque Steam. Depuis quelques mois, j’ai du mal à trouver des jeux qui me passionnent réellement (à l’exception de Sekiro). Je n’avais jamais réellement joué à un tactical. Les seuls jeux qui s’en rapprochaient, concernant le gameplay, étaient Darkest Dungeon (2016) et Divinity. J’ai lancé XCOM 2 sur Steam, et jamais je n’aurais pensé y passer 60 heures en 1 mois.
L'histoire de XCOM 2
Mon avis sur XCOM 2
Ambiance générale de XCOM 2
Je vais être clair : XCOM 2 est extraordinaire. L’an passé, à la même période, je me retapais la trilogie Mass Effect. C’était un pur régal de replonger dans une ambiance similaire de SF et de fin du monde. On joue le Commandant, bordel. Bon, pas Shepard, mais c’est tout comme. Les décors, les personnages et les dialogues m’ont véritablement replongé à bord du Normandy. La personnalisation des unités d’intervention est complète. On peut s’amuser à construire des Rambos et des Space Marines. Nos soldats puent la classe. Quel kif de donner des noms de code à ses persos ! Les aliens de base d’ADVENT me font penser aux Kerts dans Mass Effect Andromeda.
Les graphismes de XCOM 2 sont très plaisants. Le design général colle parfaitement avec l’univers ; c’est d’autant plus le cas avec War of the chosen. Les animations sont au poil : on se sent immergé lorsque l’on voit ses soldats descendre en rappel, ou quand une troupe adverse nous a repéré. Les maps sont générées procéduralement et fonctionnent très bien. J’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à naviguer dans les environnements en trois dimensions. Les décors des niveaux sont supers variés. XCOM 2 brille également dans son sound design. Les déplacements, les tirs et les bruitages nous embarquent au cœur de l’action. La musique est généralement en fond et fait office d’ambiance. Mais lorsqu’une opération est lancée, ça balance du lourd : de la préparation jusqu’au compte-rendu de mission.
Gameplay de XCOM 2
- Le ranger : c’est le gonz qui attaque au corps-à-corps avec un sabre ou au fusil à pompe ;
- Le grenadier : c’est le type qui a une gatling de 12 mètres et un lance-grenade ;
- Le spécialiste : c’est le geek qui mitraille au fusil d’assaut, qui soigne ses alliés et qui défonce les robots adverses ;
- Le tireur d’élite : c’est le mec planqué dans les hauteurs pour flanquer de gros damages aux aliens ;
- L’unité SPARK : c’est le robot de 3 mètres qui fait office de frigo sur pattes et qui met des grosses bastos de daron ;
- Le templier : c’est le guerrier psionique qui fout des mandales médiévales magiques (cette unité est complètement fumée) ;
- Le faucheur : c’est le sniper sur-boosté qui reste dissimulé tout en plaçant des pièges explosifs ;
- L’escarmoucheur : c’est l’alien qui se retourne contre son camp en mode Space Marine en mitraillant ses confrères ;
Je vais pas mentir. Ma première game était catastrophique. J’ai raté toutes mes missions. Mes héros mourraient les uns après les autres. Pourquoi ? Parce que je jouais mal. Je prenais trop la confiance. Pourtant, j’ai une belle expérience sur Darkest Dungeon et Divinity 2. Il ne faut pas foncer la tête baissée dans le tas. Il y a tout un système de couverture. Je voulais m’en passer : quelle erreur monumentale. XCOM 2 est très punitif, mais juste. Si une chose se passe mal, c’est de votre faute (et il y a un peu de chance dans le lot). Au bout de 5 heures de jeu, j’ai pris la meilleure décision possible : relancer une nouvelle run. Cette fois-ci, pas d’erreurs bêtes. J’ai maîtrisé les principes de XCOM et tout a roulé tranquille. J’avoue, j’ai dû recharger plusieurs fois des sauvegardes lors de certaines missions, notamment les missions principales et les combats de boss. Il y a assez de mécaniques pour se sentir libre, et pas trop pour être submergé. XCOM 2 est vraiment équilibré. J’ai une confidence à faire : j’ai utilisé 2 fois le piratage sur 60 heures.
Le jeu va nous faire affronter un grand nombre d’ennemis, chacun avec leurs points forts et faibles. Leurs réactions sont souvent logiques. Il faut s’adapter et anticiper. Il y a quelques boss à affronter : des versions boostées (du Dr Vahlen) des créatures rencontrées. Ils peuvent agir beaucoup plus et ont une très grosse barre de vie. A tel point, qu’il faut plusieurs interventions pour en venir à bout, avant qu’ils ne s’échappent. Puis, il y a les Élus : l’une des grandes nouveautés de War of the chosen. Ils sont hyper charismatiques et stylés. Ils collent parfaitement à l’atmosphère et ajoutent de la tension. Ils peuvent apparaître à n’importe quelle moment dans vos missions. Les boss sont challengeants et vont vous donner du fil à retordre. Les affrontements au cœur des Ombres ajoutaient une once de chaos dans l’échiquier. Les missions personnelles de Shen et Central m’ont marqué. La mise en scène était au rendez-vous. On se sentait au plus proche des protagonistes.
Bilan de XCOM 2 : toujours bien en 2024 ?
J’ai fait 2 vraies parties à la suite : une en vanilla et l’autre avec l’extension. XCOM 2 est excellent, War of the chosen est encore meilleure. Je recommande de d’abord faire XCOM 2 sans son contenu additionnel pour maîtriser les principes du jeu, puis de d’embarquer dans les affrontements enragés face aux Élus. J’ai remarqué que j’étais bien plus à l’aise lors de ma run avec DLC. Mes soldats colonels roulaient sur tous les aliens. Les combats finaux contre les Élus étaient rapides et la dernière mission principale a été vite expédiée. Ce n’était pas le cas de ma partie vanilla où j’ai du reload une dizaine de fois pour venir à bout des Avatars. L’expérience a également beaucoup contribué.
XCOM 2 est un véritable kif en 2024 ! J’ai entendu dire qu’il y a un paquet de mods sur Steam, de quoi s’éclater davantage.