C’est quoi le synopsis de la Zone d'Intérêt ?
Le commandant d’Auschwitz Rudolf Höss (joué par Christian Friedel) et sa femme Hedwig (incarnée par Sandra Hüller) vivent paisiblement avec leurs enfants à côté du camp de la mort…
Alors, c’est bien la Zone d'Intérêt ?
La Zone d’Intérêt est un film qui perturbe avec succès. L’horreur d’Auschwitz se déroule en arrière-plan. C’est discret et pourtant si visible. On comprend avec dégoût ce qu’il se passe de l’autre côté du mur. On aperçoit une cheminée, un train qui passe, un bâtiment. Parce qu’en clair, on ne voit pas les déportés.
Le spectateur assiste à cette tranche de vie avec impuissance. La caméra est posée et statique. La réalisation rappelle celle de Wes Anderson dans The French Dispatch (2021). Il y a un contraste fort entre ce qui est montré (le paradis) et le sous-entendu (l’enfer). Les malheurs des uns font le bonheur des autres. On ne ressent aucune empathie à l’égard des personnages. L’ambiance est pesante, marquée par la musique, les cris et les silences. La Zone d’Intérêt est crue. On a vaguement le même sentiment que dans Jojo Rabbits (2019).
Bilan de la Zone d'Intérêt
Bonjour l’ambiance. La Zone d’Intérêt ne vous laissera pas impassible. Au début, on pourrait se croire dans un roman de Marcel Pagnol. Malheureusement, l’enfer est à nos portes. Le film fait écho à l’actualité. Des guerres et des massacres se produisent dans le monde, et nous en profitons tous indirectement.