C’est quoi le synopsis de Kraven the Hunter ?
Sergeï Kravinoff, dit Kraven le Chasseur (joué par le génial Aaron Taylor-Johnson), traque des gangsters à travers le monde. Sa chasse l’amènera à croiser la route de mafieux qui s’en prenne à son frère Dmitri, qui essaient de faire chanter leur père, Nikolaï Kravinoff (interprété par l’excellent Russel Crowe). Kraven va prouver qu’il est le prédateur ultime…
Alors, c’est bien Kraven the Hunter ?
Kraven est un film amusant et divertissant. Il est fondamentalement mauvais, mais un esprit tout droit sorti des 90s arrive à nous embarquer dans ce délire. Sixième et dernier film de la saga des super vilains de Spiderman (sans Spiderman), après l’effroyable Madame Web (2024) et le troisième volet Venom (2024), Kraven the Hunter affirme que l’on peut prendre du plaisir face à une production hétérogène. Parfois, on assiste à des scènes très bien travaillées, notamment les effets spéciaux avec les animaux, et quelques scènes de combat engageantes. Puis, dans les moments dramatiques, on est témoin de séquences lunaires charcutées au montage. C’est un long-métrage à prendre à la légère à l’image de Commando (1985). On peut le situer entre Aquaman 2 (2023) et Deadpool 3 (2024).
La vraie star est Aaron Taylor-Johnson qui porte le film et déborde de charisme. Il surjoue complètement, et laisse parler son corps (il a un bête de physique). On dirait qu’il interprète Tom Ryder, son personnage dans The Fall Guy (2024). Il remet la cape pour la troisième fois, après son interprétation de Kick-Ass et Vif-Argent : Kraven est un vilain affirmé aux caractéristiques propres. Évidemment, Russel Crowe entre également dans son jeu et nous présente un spectacle à l’ancienne typique des films d’action des années 90. Les dialogues sont justes des punchlines pour dire à quel point l’autre est une merde. C’est débile, mais qu’est-ce que c’est drôle. Alessandro Nivola qui incarne l’un des antagonistes est dans une autre strate de comédie : il est tellement perché que ça en devient un gag. Ça castagne bien, c’est violent et sanglant, et il y a quelques bonnes idées qui rendent l’ensemble divertissant.
Bilan de Kraven the Hunter
Kraven the Hunter n’est pas un grand film, et, tant mieux, car il n’en avait pas l’ambition. Il remplit correctement son rôle en proposant du divertissement pur et des scènes amusantes. C’est un film qui a son caractère, et qui est appréciable à regarder le cerveau éteint. Aaron Taylor-Johnson écrase de loin Paul Mescal, qui incarne Lucius dans Gladiator 2 (2024).