C’est quoi le synopsis de Chien 51 ?
Dans un Paris d’un avenir proche dystopique contrôlé par l’IA Alma, le policier Zem (Gilles Lellouche), de la zone 3, enquête sur un suspect qui aurait tué un haut-placé du gouvernement. On lui impose de collaborer avec Salia (Adèle Exarchopoulos), enquêtrice de la zone 2 au passé troublé, pour trouver le coupable de ce meurtre…
Est-ce que Chien 51 vaut le coup ?
Chien 51 est une excellente surprise dans le paysage du cinéma français. A l’image de Mars Express (2023), le ton dystopique est très bien amené. L’ambiance est palpable avec la ville de Paris futuriste, les véhicules avec des néons et les costumes frôlant le cyberpunk. Le montage est très immersif avec son rythme rapide dans les phases d’action et de tension. La mise en scène est clairement le point fort de Chien 51. On retrouve quelques gimmick qui rappellent les balades dans Night City de Cyberpunk 2077 ou l’enquête de Hank et Connor dans Detroit Become Human. On se sent littéralement transporté dans ce récit d’anticipation, qui tend vers le présent.
L’alchimie entre Gilles Lellouche et Adèle Exarchopoulos fonctionne à merveille. Leur relation et prestation sont super convaincantes. Les deux personnages évoluent tout au long du récit pour nous laisser une lueur d’espoir dans cet environnement dramatique et doux-amer. Artus (qui a explosé grâce à Un petit truc en plus en 2024) crève l’écran en jouant le commissaire surchargé à bout de nerf. Romain Duris et Louis Garrel restent relativement discrets, et trouvent leur place dans l’histoire. Par ailleurs, un scénario plutôt classique, mais qui est plutôt bien construit.
Néanmoins, on peut lui reprocher un petit coup de mou dans le dernier tiers du film, avec un regain dans son dénouement. Une ou deux musiques peuvent également sembler inappropriées. Mais tout ça reste assez minime au vu de la qualité qui nous est proposée.
Que retenir de Chien 51 ?
Chien 51 fait un grand bien en cette fin d’année 2025, qui n’a pas vu émerger beaucoup de bons films. Il a toute sa place pour être accueilli au prochain César. Je vous recommande d’aller le voir si vous aimez les récits d’anticipation, le cyberpunk ou les thrillers.