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Critique : The Marvels (2023) – Pas si mal ?

The Marvels est le nouveau Marvel de la phase 5, sorti le 8 novembre 2023 au cinéma, réalisé par Nia DaCosta.
Sommaire

C’est quoi le synopsis de The Marvels ?

Carol Denvers (Captain Marvel), Kamala Khan (Miss Marvel) et Monica Rambeau se trouvent liées entre elles à cause d’une anomalie spatio-temporelle. L’usage de leurs pouvoirs les font changer de position. La cause ? Dar-Benn, la nouvelle Supremor du peuple Kree. Elle emploie un puissant bracelet pour voler les ressources d’autres planètes et alimenter la sienne…

Alors, c’est bien The Marvels ?

Honnêtement, The Marvels n’est pas si mal. Après le catastrophique Ant-man et la Guêpe Quantumania (2023) et le plaisant Gardiens de la Galaxie Vol. 3 (2023), ce nouveau Marvel parvient à se débrouiller pour nous raconter quelque chose. Mais, il réside toujours de gros problèmes, notamment scénaristiques.

Un pour tous et tous pour trois

Ce second opus de Captain Marvel rassemble trois héroïnes aux pouvoirs similaires. Ça ne vous rappelle rien ? Le film essaie de nous faire ressentir la même chose qu’avec Spider-man No way Home (2021), avec des personnages qu’on ne connaît pas (ah mince, il fallait regarder toutes les séries Disney+ ?). Tout y incorporant une dose de relation Parker-Stark. L’alchimie entre les personnages fonctionne bien. On pouvait craindre que The Marvels nous vomisse un girl power à deux balles serti d’adolescentes de 15 ans. Et c’est l’inverse qui se fait ressentir. Il y a un travail qui a été fait sur la direction artistique des personnages : Denvers est rongée par la culpabilité, Khan est euphorique à l’idée de rejoindre les Avengers (Salut Peter) et Rambeau… Bon c’est vrai que Monica Rambeau est plutôt absente à l’écran. L’intrigue va plutôt s’amuser avec Captain et Miss Marvel à l’image d’Iron-man et de Spider-man. Les scènes sont plaisantes. Le rythme est bon. Le premier tiers est plutôt réussi. Dans la seconde partie, on profite d’une scène lunaire mais franchement drôle. Les chorégraphies gagneraient à être plus aérées. On pourrait penser que tout va bien pour The Marvels.

Un antagoniste à deux balles (ou presque)

Dar-benn n’a aucun charisme. Le personnage est vraiment pété au sol. Et c’est dommage ! Pourquoi ? Parce que ces motivations sont pertinentes ! Elle veut sauver son monde de la catastrophe. Un acte très noble sur le papier. Dans l’exécution, c’est amené de manière bancale. La nouvelle Supremor est méchante pour être méchante. C’est lisse et oubliable. Le dénouement pour résoudre le conflit est extrêmement facile. Avec du recul, cette alternative fait tomber tout le film à plat, et renforce la niaiserie de l’antagoniste. J’en profite également pour évoquer une séquence, certes très mignonne, mais complètement inutile. Nick Fury est un peu là pour… être là. Bon.

Bilan de The Marvels

The Marvels sort la tête de l’eau, mais porte un boulet. Le film peut être perçu comme un bon signe après les très inégales phases 4 et 5. C’est un Marvel que je pourrais revoir pour le plaisir de certains passages. Si vous craignez que The Marvels soit trop cucu praline, finalement, on se rapproche des Gardiens de la Galaxie et de Spider-man.