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Critique : Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan (2025) – l’Amour d’une Mère

Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan est une comédie dramatique, sortie le 19 mars 2025 au cinéma, réalisée par Ken Scott.
Sommaire

C’est quoi le synopsis de Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan ?

En 1963, dans une famille nombreuse, Esther donne naissance à Roland, son petit dernier. Le garçon vient au monde avec un pied-bot, incapable de se tenir debout. Mais Esther refuse le fatalisme ambiant : envers et contre tous, elle fait une promesse à son fils – un jour, il marchera comme n’importe qui et mènera une vie extraordinaire. Dès cet instant, elle se lance corps et âme dans un combat acharné pour que cette promesse devienne réalité.

Est-ce que Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan vaut le coup ?

Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan est une ode à toutes les mamans qui sont dévouées à leur famille. Le film est extrêmement touchant, et arrive à jongler subtilement entre la comédie et le drame. L’histoire est poignante, notamment grâce à la mise en scène et le jeu des acteurs.  Leïla Bekhti est stupéfiante en nous chopant par les tripes. Elle incarne à merveille la fabuleuse maman poule prête à tout sacrifier pour rendre ses enfants heureux. C’est notamment elle qui porte le film lors de sa première heure, générant une importante attache émotionnelle avec les personnages. La deuxième partie du récit, comprenant la vie d’adulte de Roland, est un peu plus inégale, mais juste. En effet, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et divertissant : il y a des moments routiniers et des accélérations. C’est agréable de retrouver Jonathan Cohen dans un rôle plus dramatique, bien qu’il arrive à alléger l’atmosphère avec son aura. Il est plutôt convaincant dans son rôle, qui traverse de nombreuses épreuves en tant qu’homme, mari et père.

Que retenir de Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan ?

Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan est un film qui envoie plusieurs messages positifs. D’abord, l’importance de la famille est au cœur de la narration. Les parents font d’énormes sacrifices pour permettre à leurs enfants de réussir et de vivre convenablement. C’est un long-métrage qui incite à surpasser les obstacles et les différences : ne soyez pas victime de votre condition, servez-vous en. Il arrive à mêler frustration et reconnaissance, notamment dans la seconde phase du film où le protagoniste devient indépendant. On rit, on pleure, embarqué dans une narration viscérale qui vous posera les bonnes questions. “Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère.