C’est quoi le synopsis de Hunger Games la Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur?
Coriolanus Snow (joué par Tom Blyth) est le dernier héritier de sa grande famille presque déchue. A l’approche des 10ème Hunger Games, ce jeune prodige du Capitol se voit devenir le mentor de Lucy Gray (incarnée par Rachel Zegler) du District 12, le territoire le plus pauvre du pays. Coriolanus et Lucy Gray vont devoir collaborer pour que l’un recouvre sa gloire d’antan et que l’autre survive au châtiment…
Alors, c’est bien Hunger Games la Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur?
Hunger Games la Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur est plutôt réussi. Le film se scinde en trois parties distinctes. La première nous présente un Coriolanus innocent et déterminé. La seconde nous montre ses failles. Et la dernière nous expose ses décisions. Le film est beau visuellement. Le décor rétro vintage futuriste marche. Cependant, je dois bien admettre que le District 12 ne semble pas si terrible une fois à l’écran. C’est la campagne, c’est tout. Rien de bien méprisable ou de choquant. La réalisation m’a un peu laissé sur ma faim. A mon sens, il y a un acte manqué sur un je-ne-sais-quoi. Est-ce que le problème vient du rythme ? Est-ce qu’il manque des séquences minutieusement travaillées ? Il a un goût de banalité dans un environnement développé, à l’image de The Creator (2023). Le dernier tiers est assez mou du genou. Son montage ressemble beaucoup à celui d’une série.
Marketing vs Réalité
Hunger Games la Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur nous berce à la fois par le grandiose et la réalité plus terne. La Capitol est un territoire coloré, riche et raffiné. Tout passe par le perçu, l’image et surtout le Marketing. Le réel est saupoudré d’illusions pour faire passer la pilule plus aisément. C’est cette perspective qui est pertinente. On ne suit pas les Hungers Games comme dans la saga originelle. On la suit à plus grande échelle. Notre regard est davantage tourné sur Coriolanus que sur Lucy Gray. Leurs destins sont mêlés, mais ce qui nous importe, ce sont les choix du protagoniste. Dans l’ensemble, le propos fonctionne. Que sommes-nous prêts à sacrifier pour atteindre nos objectifs ?
Les acteurs et la VF de Hunger Games
Ça vient peut-être de moi, mais Tom Blyth tire la même gueule pendant les 2h30 de film. Il renvoie une attitude de frustré, à l’instar de l’acteur Dane DeHaan. Est-ce que c’est fait exprès ? Ça manque d’émotions (bien qu’il ait l’opportunité de prouver son humanité dans quelques rares scènes). De l’autre côté, on a Rachel Zegler, qui est magnifique à l’écran. Elle est tellement jolie qu’on se demande ce qu’elle fait au District 12. Est-ce que cette perception provient de Coriolanus ? Les autres secteurs ont des personnages plus cohérents. Leurs vêtements et leur visage sont sales pour les divisions les plus pauvres. Ils sont malades et terrorisés. Lucy Gray fait presque princesse Disney. La VF de Tom Blyth et Rachel Zegler ne colle pas vraiment. Le ton et le jeu sont parfois dissonants avec la séquence. Généralement, je défends la VF, mais là, c’est un peu bizarre. Au-delà de nos protagonistes, on profite d’un casting 5 étoiles avec Peter Dinklage, Hunter Schafer et Viola Davis.
Bilan de Hunger Games la Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur
Hunger Games la Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur est globalement bon. Le film nous porte plusieurs messages clairs et pertinents. Il est divertissant et ose proposer la backstory d’un personnage clef de la saga Hunger Games.