C’est quoi le synopsis de Drive Away Dolls ?
En 1999 en Pennsylvanie, Jamie (jouée par Margaret Qualley) et Marian (incarnée par Geraldine Viswanathan) décident de se lancer dans un road trip jusqu’en Floride. L’une vient de rompre avec sa copine et l’autre se lasse de la monotonie de son quotidien. Durant leur voyage, elles découvrent une étrange mallette qui appartiendrait à des malfaiteurs…
Alors, c’est bien Drive Away Dolls ?
Drive Away Dolls est plutôt sympa. Le film est esthétiquement très réussi. Le grain de l’image, les couleurs et la lumière nous replongent dans les années 90. On retrouve des visuels psychédéliques. Parfois, on a l’impression de voir un clip de James Bond sous acide. On est en plein dans le renouveau du mouvement punk rock. La mise en scène est digne d’une pièce de théâtre comique. Le cadrage est très soigné. Le montage – kitsch et assumé – participe à la comédie. La narration ressemble celle des albums American Idiot (2004) et 21st Century Breakdown du groupe Green Day. On dirait la suite des aventures de Pussycat du film Once Upon a Time in Hollywood (2019).
Ça parle de désirs sexuels, de communication et de socialisation. Les personnages sont confrontés à des situations qui font appel à la prise de décisions rapide et au bon sens. Ça jure dans tous sens, ça nique fort et les dialogues sont lunaires mais amusants. Le duo de ravisseurs marchent plutôt bien. Cette mallette que traînent les protagonistes rappelle Pulp Fiction (1994), en moins violent et en plus vulgaire.
Gardons en tête que c’est écrit par un homme, Ethan Coen (The Big Lebowski (1996), No Country for Old Men (2007)), et que ça raconte l’histoire de deux amies lesbiennes, l’une presque atteinte de nymphomanie et l’autre plus timide sur sa sexualité. On va dire que c’est une proposition de vision, plutôt que d’affirmer que ça répond à un fantasme latent.
Bilan de Drive Away Dolls
Drive Away Dolls reste sympathique avec une esthétique propre. Cependant, il faut bien avouer que le manque de scènes marquantes fait que le film risque d’être oublié. Pourtant, on a droit à un casting 5 étoiles, sous exploités : Pedro Pascal et Matt Damon occupent l’affiche. Top pour la technique, et, au mieux, divertissant pour l’histoire.